Le Rwanda a appelé la communauté internationale à soutenir des pays en voie de développement sans littoral vers la construction d’une économie basée sur la technologie.

Prudence Sebahizi, ministre du Commerce et de l’Industrie, l’a réitéré dans son discours aux participants à la troisième Conférence internationale des pays en voie de développement sans littoral.

Le sommet des Nations Unies a réuni plus de 20 chefs d’État et de gouvernement et plus de 3 000 autres dignitaires d’organisations internationales, de la société civile, de la jeunesse, d’universités et d’instituts de recherche, ainsi que du secteur privé.

Il s’agit d’une conférence qui s’est tenue dans la ville d’Awaza au Turkménistan, qui a débuté le mardi 5 août et se poursuivra jusqu’au vendredi 8 août 2025.

Le ministre Sebahizi a participé à des discussions de haut niveau axées sur la transformation institutionnelle, l’élargissement des opportunités pour des activités diverses et la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation, comme base pour parvenir à la prospérité dans les pays en développement sans littoral.

Il a appelé la communauté internationale à soutenir ces pays dans le renforcement de leurs efforts pour participer à l’économie basée sur la technologie, par le biais d’institutions qui leur accordent des prêts à long terme et abordables, leur fournissent une technologie moderne et abordable, augmentent les connaissances de leurs citoyens, les aident à innover et favorisent une coopération inclusive.

Ce membre du gouvernement a souligné que la réforme institutionnelle et l’innovation ne sont pas des choses à décourager mais sont essentielles dans le cheminement vers l’autonomie, la prospérité et la compétitivité internationale.

Les statistiques de l’ONU montrent qu’il existe 32 pays en développement sans littoral sur le monde entier, avec une population de plus de 500 millions d’habitants.

Parmi eux, 16 sont situés en Afrique et abritent certains des pays les plus pauvres du monde et les plus dysfonctionnels sur le plan institutionnel.

Parmi les problèmes les plus courants figurent le coût toujours élevé des services de transport, la difficulté d’accès aux marchés internationaux et la vulnérabilité aux effets du changement climatique.