Le président rwandais, Paul Kagame, a clôturé une visite officielle de trois jours en Azerbaïdjan en assistant au Grand Prix de Formule 1 de Bakou, confirmant ainsi les ambitions de Kigali d’accueillir le tout premier Grand Prix de F1 sur le continent africain.

« Cet après-midi, le président Kagame a pris part au Grand Prix d’Azerbaïdjan sur le circuit urbain de Bakou, au terme de sa visite officielle de trois jours », a indiqué la présidence rwandaise sur X dimanche soir.

Cette présence s’inscrit dans le cadre de la candidature du Rwanda, qui prévoit la construction d’un circuit permanent près du futur aéroport international de Bugesera, afin de ramener la F1 en Afrique pour la première fois depuis le Grand Prix d’Afrique du Sud de 1993.

Kagame a récemment réaffirmé le « sérieux et l’engagement » du Rwanda dans ce projet. Le président de la F1, Stefano Domenicali, s’est entretenu en septembre avec des responsables rwandais pour discuter de cette proposition.

Avec le retrait attendu du Grand Prix des Pays-Bas après 2026, une fenêtre pourrait s’ouvrir pour que le Rwanda vise une entrée au calendrier dès 2027.

Lewis Hamilton, septuple champion du monde et futur pilote Ferrari, a lui aussi apporté un soutien symbolique en déclarant que le Rwanda figurait parmi ses « destinations préférées », donnant un nouvel élan à la campagne.

En accueillant récemment l’Assemblée générale de la FIA à Kigali–une première pour l’Afrique–le Rwanda a démontré son engagement en faveur du développement du sport automobile.

 À cette occasion, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a salué les efforts du pays pour renforcer l’unité au sein de la communauté internationale du sport automobile, rappelant l’importance de la coopération pour bâtir l’avenir de la discipline.

Si sa candidature aboutit, le Rwanda deviendrait le deuxième pays africain à organiser un Grand Prix de Formule 1, une opportunité majeure susceptible de dynamiser le tourisme, les infrastructures et les investissements en Afrique de l’Est.