Le president Yoweri Kaguta Museveni a été ce mardi matin, nommé candidat dans les élections présidentiels de 2026 en Ouganda, prolongeant son régime qui dure depuis de quatre decennies.

Museveni, 81 ans, se présentant une fois de plus sur la liste du Mouvement pour la résistence national (NRM), a deposé sa candidature autour de la stabilité et la transformation économique de l’Ouganda.

Dans son discours peu après sa nomination, Museveni a plaidé son engagement d’approfondir les efforts de préserver et faire advancer les acquis que le pays a durement atteint, garantissant des progrès constants pour chaque citoyen.

“La paix règne dans le pays. Il n’y a pas de guerre, l’armée ne peut pas l’accepter, mais il ya quelques crime d’impunité”, a dit, ajoutant que les forces de l’ordre et le parti au pouvoir devraient intensifier les efforts pour faire face aux nouveaux défis en matière de sécurité.

Il a également félicité la Commission électorale pour « le travail minutieux qu’elle a accompli en étudiant les documents et en approuvant notre candidature. C’est un lourd travail. Je la félicite. »

Le président a également exprimé sa gratitude aux membres de son parti pour « m’avoir fait confiance et m’avoir élu président du NRM et porte-drapeau du parti ».

Arrivé au pouvoir en 1986 après une guérilla, Museveni a remporté cinq élections successives, consolidant sa position comme l’un des dirigeants africains les plus anciens.

Son mandat a été marqué par des investissements dans les infrastructures, l’expansion des services sociaux et des réformes économiques visant à orienter l’Ouganda vers le statut de pays à revenu intermédiaire.

Les critiques affirment cependant que ce maintien prolongé au pouvoir s’est accompagné de restrictions des libertés politiques et d’affrontements répétés avec l’opposition.

Son principal adversaire, le Dr Kizza Besigye, est détenu à la prison de Luzira pour trahison.

Les observateurs politiques affirment que la course de 2026 s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire de l’Ouganda, alors que l’opposition intensifie sa mobilisation contre un dirigeant au pouvoir depuis près de 40 ans.