Ce lundi 13 octobre 2025, le ministre rwandais de la Santé, le Dr Sabin Nsanzimana, a officiellement ouvert à Kigali le 4ᵉ Sommet africain sur la santé (Africa Health Tech Summit : AHTS2025), en soulignant la nécessité de politiques capables de suivre le rythme des avancées technologiques et de favoriser les solutions numériques.
Organisé sous le thème « Soins connectés : faire évoluer l’innovation vers la couverture sanitaire universelle (CSU) », le sommet réunit plus de 2 500 experts et décideurs politiques venus explorer comment la technologie peut transformer les systèmes de santé à travers le continent.
Le Dr Nsanzimana a déclaré que les solutions numériques sont essentielles pour la détection des maladies, leur contrôle, ainsi que pour la prestation de services de santé, dans le but d’accélérer la transformation du secteur de la santé en Afrique.
Il a également souligné l’importance de disposer de ressources humaines bien formées, de mettre en place des politiques favorables, et de renforcer la collaboration, afin d’exploiter pleinement le potentiel des technologies émergentes pour améliorer les résultats sanitaires.
De son côté, Ozonnia Ojielo, coordonnateur résident des Nations Unies au Rwanda, a réaffirmé l’engagement de l’ONU à soutenir cinq domaines clés : la santé publique, le renforcement du système de santé, la promotion des technologies, le développement du secteur, et la lutte contre l’exclusion.
Il a encouragé les participants du sommet à aller au-delà de leur simple présence, à découvrir ce que le Rwanda a à offrir, et à mettre en pratique les connaissances acquises durant l’événement.
Ntwali Ivan, directeur de la Fondation Mastercard au Rwanda, a quant à lui déclaré que la Fondation continuera de s’investir pleinement pour garantir que le continent africain opère les changements nécessaires en matière d’innovation dans les systèmes de santé.
Il a insisté sur le rôle central des jeunes dans les processus d’autodétermination de l’Afrique, soulignant que leur voix doit être entendue dans la lutte pour un accès universel aux soins.
« Les jeunes doivent non seulement être impliqués dans ces discussions, mais aussi être habilités à les approfondir », a-t-il affirmé.

