L’ambassadeur du Rwanda auprès des Nations Unies, Martin Ngoga, a déclaré que le Rwanda est prêt à assumer ses responsabilités une fois que le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (MICT) aura terminé ses travaux.
Il s’est exprimé sur ce sujet le 22 octobre 2025, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies soulignant que le Tribunal pénal international pour le Rwanda et son successeur (le Mécanisme) constituent un pilier d’unité pour poursuivre ceux qui ont planifié et mis en œuvre le génocide contre les Tutsis, même si de sérieux défis subsistent.
Il a déclaré : « Cette discussion intervient à un moment crucial, alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies examine l’avenir de l’institution créée pour compléter le travail des tribunaux pénaux, ainsi que les modalités de sa gestion future. C’est donc une occasion importante de faire le point sur les réalisations accomplies, d’identifier les défis qui subsistent et de préciser comment le Rwanda se prépare à assumer ses responsabilités une fois que cette institution aura cessé d’exister. »
Le MICT est un organe créé par le Conseil de sécurité de l’ONU en 2010 pour gérer les fonctions restantes des tribunaux qui ont achevé leur mandat, comme le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
Il est chargé de la conservation et de la gestion des archives du TPIR, du TPIY et du Mécanisme. Ces archives contiennent notamment des documents relatifs aux enquêtes, aux mises en accusation et aux procès, à la protection des témoins, aux activités relatives à la détention des accusés, à l’exécution des peines, entre autre.
Revenant sur le sujet des Rwandais envoyés au Niger après avoir purgé leur peine ou avoir été acquittés, Martin Ngoga a souligné que le Rwanda a déclaré à plusieurs reprises qu’il est prêt à les accueillir pour qu’ils puissent continuer leur vie dans leur patrie.