Le ministère de l’Éducation (MINEDUC) a annoncé que les enseignants rwandais ont commencé des formations sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), visant à les aider à maîtriser les outils liés à l’intelligence artificielle, considérée comme un moteur essentiel du développement du système éducatif du futur.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour construire une éducation fondée sur les technologies émergentes, conformément à la Vision 2050 et au Programme national de transformation (NST2), qui soulignent que le renforcement des compétences des travailleurs dans tous les secteurs constitue le socle d’un développement durable.
Lors de la Conférence africaine sur l’avenir de l’intelligence artificielle dans l’éducation et le développement des compétences, tenue à Kigali le jeudi 23 octobre 2025, le ministre de l’Éducation, Joseph Nsengimana, a déclaré que le Rwanda avait commencé à préparer les enseignants à s’adapter aux transformations induites par les nouvelles technologies.
« Nous savons que tout changement commence par les enseignants. En collaboration avec “MIT RAISE” et d’autres partenaires, le Rwanda a lancé un programme de formation destiné aux enseignants pour leur apprendre les bases du fonctionnement de l’IA et les aider à comprendre comment elle peut être utilisée pour améliorer les méthodes d’enseignement », a-t-il affirmé.
Le ministre a ajouté que le Rwanda poursuivait ses efforts pour intégrer l’IA dans la conception des programmes scolaires et dans les systèmes d’évaluation des élèves dans certaines écoles pilotes.
Il a précisé :« Nous ne considérons pas l’IA comme une technologie isolée, mais comme un outil qui nous aide à renforcer les priorités nationales–l’éducation et de la santé à l’agriculture et à la gouvernance. »
Le ministère de l’Éducation a également souligné que l’usage de l’IA vise à bâtir un système éducatif capable de créer des opportunités d’emploi.
Des efforts particuliers sont déployés pour renforcer l’enseignement des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM), des programmes de formation technique et professionnelle (TVET), ainsi que des curriculums inclusifs favorisant les compétences en gestion des données, en programmation informatique et en innovation.
