Le président Paul Kagame a présidé, ce 24 octobre 2025, la cérémonie de prestation de serment de six nouveaux sénateurs rwandais. À cette occasion, il les a invités à exercer leurs fonctions avec rigueur et sens des responsabilités, rappelant que, malgré la rareté des ressources, les besoins des citoyens demeurent nombreux.
Parmi les nouveaux membres du Sénat, quatre ont été nommés par le Chef de l’État, dont deux déjà en poste: le Pr Jean Pierre Dusingizemungu et M. Evode Uwizeyimana. Les deux autres, le Dr Valentine Uwamariya et M. Alfred Gasana, font leur entrée au Sénat. Le Dr Frank Habineza et M. Alphonse Nkubana, quant à eux, ont été élus par le Forum consultatif des organisations politiques reconnues légalement au Rwanda.
Au cours de son allocution, le président Kagame a souligné le rôle essentiel du Parlement et plus particulièrement du Sénat dans la gouvernance nationale. Selon lui, cette institution permet d’évaluer les performances des autres organes de l’État et de s’assurer que leurs actions restent alignées sur les priorités du pays.
« Concilier les objectifs à long terme du pays avec la vie quotidienne des Rwandais consiste à veiller à ce que les décisions prises répondent véritablement à leurs besoins et apportent des solutions concrètes à leurs problèmes », a-t-il déclaré.
Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité d’une gestion efficace des ressources limitées du pays : « Les besoins des Rwandais dépassent nos moyens actuels, mais cela doit justement nous pousser à utiliser judicieusement chaque ressource afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles. »
Paul Kagame a exhorté les sénateurs à s’assurer que les politiques publiques ne restent pas de simples textes, mais qu’elles soient effectivement mises en œuvre pour améliorer la vie des citoyens.
« Ce qui est essentiel, c’est que les bonnes décisions inscrites sur le papier se traduisent en actions concrètes. Les retards d’exécution et le manque de suivi ne devraient plus avoir leur place », a-t-il ajouté.
Il a rappelé l’importance de la redevabilité dans la fonction publique. Ceux qui n’assument pas leurs responsabilités doivent, selon lui, rendre des comptes afin d’éviter la répétition des erreurs du passé.
